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Notre corps émotionnel, un enfant dans un corps d'adulte : comment lâcher prise sur nos émotions

Les énergies qui nous traversent nous pressent de plus en plus comme des citrons, ramenant notre densité à la lumière, et cela ne va pas aller en s'amenuisant. Ceci amène les individus à entrer en réaction à toute sorte de stimuli, souvent de manière disproportionnée par rapport à l'étincelle de départ. Il va devenir de plus en plus nécessaire de sortir notre panoplie de gestion des émotions. Voici deux exemples pour lâcher nos émotions et revenir à la paix.




Deux manières sont présentées ici pour gérer nos émotions, la première étant de la regarder de manière neutre au réveil et de la libérer (1, la méthode de François Breton), et la deuxième de prendre de la hauteur avant qu'elle ne monte en puissance (2, la methode de Lulumineuse).


1. Le corps émotionnel, cet enfant en nous...

Dans cette approche, le focus est pleinement mis sur le moment présent, en regardant comment on se sent, en profondeur.


"quand on laisse vraiment circuler l'énergie, eh bien en fait, on retrouve un état et un fonctionnement du vital qui est très enfantin, qui fonctionne comme les enfants".

Une manière qui peut être très efficace, selon François Breton, c'est juste d'apprendre à repérer les espaces qui ne sont pas propres, les espaces en nous qui sont perturbés. On lâche beaucoup de choses la nuit, avec lesquelles on se retrouve le matin. Plus on veut du résultat dans le nettoyage et plus il est difficile de le faire, car on se met sous tension.

"Ma technique que je fais souvent le matin, quand je me réveille et que je sens qu'il y a des perturbations, je me pose tranquillement et en fait j'oublie qui je suis...

Le moment présent...

... J'oublie complètement qui je suis, mon futur, mon passé... Je neutralise en fait complètement les attentes, les besoins, mes projections par rapport à comment je devrais faire etc. et je me pose la question, là, "comment est ce que je me sens", "comment est-ce que ça vibre ?"

Dès qu'on est dans le moment présent, dès qu'on retrouve notre alignement, ce point neutre, il y a un regard lumineux, sans jugements, sans projections, sans attentes. Et généralement, cela sort. On peut pleurer, comme un enfant, pour des choses minimes, une frustration... C'est le corps émotionnel qui pleure et qui se décharge ainsi (François Breton).


Car le corps émotionnel est un enfant.


Il ne faut pas oublier que "le corps émotionnel est une cristallisation de la naissance d'un corps, lié principalement entre 0 et 8 ans" et "son fonctionnement est un fonctionnement d'enfants".

Voilà pourquoi, pour François Breton, notre capacité à gérer les émotions, en tant qu'adulte, est très difficile :

"on a affaire à un enfant, à quelqu'un qui ne gère pas spécifiquement ses émotions et qui ne se maitrise pas, car il ne maitrise pas les émotions".

Et souvent, l'adulte ne laisse pas l'enfant se décharger de ses émotions :

"Tu es tombé ? mais c'est pas grave, ça n'est rien"....

Mais non, ce n'est pas rien. Par le fait au contraire de reconnaître ce qui s'est passé, on ne minimise pas, et on ne crée pas de frustrations de cette non reconnaissance.


C'est aussi ce que l'on fait pour nous, on a tendance à ne pas reconnaître et à minimiser ce qui nous arrive. Nous vivons tout plein d'expériences. En tant qu'adulte, cela n'est peut-être rien en effet, on en a vu d'autres. "J'ai eu un accident aujourd'hui, j'ai défoncé ma voiture, ce n'est pas grave, ce n'est que du matériel". Alors que l'enfant, à l'intérieur, il pleure.

"si nous arrivons comme ça à avoir cette hygiène naturelle d'être à l'écoute des différents corps, comment ils se sentent, en neutralisant les attentes, les projections et ce qui devrait être, des charges peuvent véritablement se libérer"; "c'est vrai que ça demande en fait la capacité de s'autoriser à pleurer et à pleurer pour des choses très benignes ".

La permanence n'existe pas. L'état de stabilité intérieure n'existe pas. Ce qui veut dire que "à un moment on est bien, à un autre, on est moins bien". D'où :


"Notre seule capacité véritablement de maîtrise, c'est notre capacité à réussir à nous adapter, à être souple, et à trouver des équilibres simplement intérieurs et extérieurs dans ce que ce que nous vivons, en fait, chaque jour".


Une seconde façon de desarmorcer l'émotion, car il s'agit bien de la desamorcer avant qu'elle ne monte et s'empare complètement de nous, c'est de la sentir monter en nous et, de suite, de l'évacuer. Il ne s'agit pas de l'étouffer, mais bien de lâcher prise.



2. Lâcher prise, en prenant très vite de la hauteur


Lulumineuse, dont un des leitmotiv est justement ce lâcher prise (ou le "lâcher de grappe"), parlait, déjà en 2016, des énergies qui nous amènent à réagir "comme des bébés". Imaginez-nous alors cinq, six ans après... et que dire des temps à venir.

Il s'agit de s'observer et d'aller très vite en hauteur avant de rentrer dans la réaction.

Plutôt que de rentrer dans la réaction, "avant de faire ça, je rentre par la petite porte directement à l'intérieur de moi avant que ça monte trop loin ", et la réaction se dégonfle d'elle-même.


Notre corps émotionnel, un enfant dans un corps d'adulte...


Le corps émotionnel est loin d"être le corps le plus subtil . L'idée germe dans le corps mental avant d'arriver dans nos émotions. D'où la maitrise de nos pensées, plus que de nos émotions.. Et comme l'expose Lulumineuse :

"Si vous êtes dans la tristesse, c'est que vous êtes sous l'emprise du mental (de la matrice, de la dualité). Si vous êtes dans votre coeur, on ferme la porte du mental (comme celle de la peur). Quand on est dans la Lumière, on sait qu'on ne peut se tromper, on est divinement guidé."

Il va de soi que plus on est aligné.e.s et plus la gestion des émotions sera facile. Il est utile parfois de se demander ce que ferait notre Soi le plus haut en telle situation.


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